Vous avez du mal à vous y retrouver dans les nouvelles techniques de maquillage ? Ce guide est fait pour vous. Strobing, contouring, non-touring : le point sur ces termes pas toujours bien assimilés qui envahissent nos magazines.
La beauté venue d’Asie
Nous avons déjà consacré un article au layering, ce rituel asiatique pour prendre soin de sa peau. Mais les asiatiques n’ont pas fini de nous étonner. Côté maquillage et soins de la peau, les Coréennes sont expertes. Elles avaient déjà créé le baking qui consiste à fixer les différentes couches de maquillage (du plus couvrant au plus léger en terminant par de la poudre libre à l’aide d’un pinceau humide.
Aujourd’hui arrive le jamsu (littéralement « plongée » en coréen) : cette fois le geste va plus loin puisque le maquillage est fixé en « plongeant » son visage préalablement talqué dans un bol d’eau fraîche avant de tapoter avec un serviette. Cette technique anti-brillance et peau parfaite pour le moins surprenante apporterait teint uni et matifié.
A l’origine, le contouring
Initié et très largement répandu par Kim Kardashian en 2015, le contouring continue de faire parler de lui. L’effet voulu - un visage structuré, affiné ou bombé, obtenu par maquillage -, nécessitant la maîtrise de techniques compliquées et des produits en nombre, sa version « naturelle » fait son apparition. Une fois le teint unifié grâce à son fond de teint habituel, il s’agit d’appliquer une poudre ou d’une crème teintée un ton au-dessus de sa carnation sur les zones voulues à l’aide d’un pinceau : sur les arêtes du nez pour l’affiner, sous les pommettes pour allonger le visage, au-dessus du front pour le bomber, à chacune d’adapter la technique à ses besoins.
Autre effet, autre technique : le strobing qui consiste, tout simplement, à apporter de la lumière au visage, pour un teint frais et naturel. Pour y parvenir, on tapote sur un teint préalablement préparé un illuminateur là où la lumière accroche : sous les sourcils, sur le haut des pommettes, l’arête du nez, l’arc de cupidon et le menton. Puis un soupçon de poudre illuminatrice sur ces mêmes zones et une touche d’éclat sur celles que l’on veut enluminer au maximum à l’aide d’un stylo spécifique ou d'un enlumineur très pigmenté (haut des pommettes, sous la courbe du sourcil, dans le coin interne de l'œil, sur le bout du nez et au centre de la lèvre supérieur pour pulper la bouche). Enfin, on termine par une brume fixatrice.
La version light et combinée du strobing et du contouring s’appelle le non-touring. Plus naturel, pour un teint moins travaillé et sans recours à pléthore de produits, ni à un maquilleur professionnel, il permet d’obtenir un visage structuré discrètement en apportant des touches de lumière aux points stratégiques. Il se pratique en 3 étapes. Appliquer, dans l’ordre :
- Un primer ou base de teint lissante
- Une crème teintée, une BB crème ou un fond de teint léger
- Un illuminateur sur les zones stratégiques, celles qui reflètent la lumière, façon strobing.
Résultat, un teint glowy, star des tendances maquillage automne-hiver. Que demander de plus ?