01 juillet 2020

Vivre avec une allergie au pollen


Conseils Beauté

Dès l’arrivée du printemps, on la sent pointer le bout de son nez. Cette année, l’allergie au pollen devrait nous titiller les narines jusqu’à la fin du mois de juillet. Comment soulager ses symptômes si désagréables ? Limiter ses effets ? Nos conseils.

Des symptômes qui ne trompent pas

L’allergie au pollen commence au printemps, quand les arbres fleurissent, que les graminées pointent le bout de leurs épis dans les champs. Cela se traduit, pour les quelques 30 % de la population qui y sont sensibles, par des symptômes plus ou moins désagréables selon le niveau de l’allergie. De simple éternuement pour certains, elle atteint des proportions presque insupportables pour d’autres, qui souffrent de démangeaisons des yeux, des narines et même du fond de la gorge.

Les traitements allopathiques

Pour traiter le rhume des foins, les médecins prescrivent généralement un antihistaminique dont le but est d’inhiber la production d’histamine, libérée dans l’organisme lors de réactions allergiques et responsables des symptômes que l’on connaît. Ils s‘agit de comprimés à avaler chaque soir (car ils peuvent provoquer une somnolence) pendant toute la durée de la saison allergique. Il en existe également sans prescription.

Ils peuvent prendre la forme de sprays, de comprimés, de pommade, de collyres qui vont venir soulager les réactions allergiques comme les éternuements et les démangeaisons.

L’aromathérapie : une alternative

Attention, l’usage des huiles essentielles ou aromathérapie, même si ce sont des produits naturels, n’est pas sans risque. Avant de se lancer dans une cure, il est nécessaire de prendre conseil auprès d’un professionnel et de bien vérifier les usages et contre-indications, notamment en cas de prise de médicaments. Précautions prises, il est possible de prévenir la rhinite allergique à l’aide de l’huile essentielle d’estragon, et ce, avant les premiers symptômes quand il est possible d’anticiper : deux gouttes déposées sur un comprimé neutre, une morceau de sucre, dans une cuillère de miel ou d’huile à laisser fondre dans la bouche deux à trois fois par jour. En cas de crise, un massage du plexus solaire avec deux gouttes diluées dans une huile végétale soulage rapidement. En synergie avec celles d’eucalyptus et de pin sylvestre, elles décuplent leurs pouvoirs décongestionnants. Inhalation, diffusion, massage : ces huiles essentielles peuvent largement soulager les symptômes allergiques.

Les bons gestes pour limiter les dégâts

S’il est impossible de se prémunir totalement du rhume des foins (les substances étant dans l’air ambiant), il est néanmoins possible d’en limiter les effets en prenant quelques précautions. Tout d’abord, si l’on se sait allergique aux graminées, on évite les promenades dans les champs lors de la floraison et d’une manière générale les activités extérieures type tonte de gazon ou entretien du jardin.

En sortie, le port de lunettes et d’un chapeau limiteront le contact avec le pollen et son accumulation dans les cheveux. En intérieur, on évite la surexposition aux substances allergisantes ou irritantes qui ne feraient qu’augmenter les symptômes (tabac, produits d’entretien, encens, bougies parfumées…). Enfin, il est recommandé de se laver ou du moins se rincer tout le corps, cheveux compris, chaque soir pour éliminer les résidus et éviter de passer la nuit avec…

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