On le sent venir le rhume (/la grippe/la rhino/la bronchite, le choix est large) de l’hiver, insidieusement, chaque année, quand les jours froids et gris commencent à s’enchaîner inlassablement. Une solution : s’assurer que ses défenses immunitaires sont au top pour le botter en touche.
Particularité de l’hiver
L’hiver, ou l’automne, quand le froid commence à s’installer, plusieurs facteurs interviennent pour nous rendre plus sensibles aux microbes et autres virus. Tout d’abord : ceux-ci sont particulièrement résistants au froid. Leur durée de vie s’allonge, ils sont donc tout simplement plus présents ! Ensuite, le manque de soleil. Celui-ci, via ses rayons, nous assure une production suffisante de vitamine D, essentielle au fonctionnement de notre organisme. Autre cause : notre alimentation. Quand les températures baissent, l’habitude veut que l’on consomme plus gras et plus sucré, alors même que nous devrions soigner notre alimentation et notre apport en vitamines, minéraux et oligoéléments présents, notamment, dans les fruits et légumes, les huiles et poissons gras.
Précautions à prendre
Il faudrait quotidiennement aérer chaque pièce de la maison, malgré le froid, plutôt que de rester confinés dans un environnement dans lequel les virus et les bactéries circulent et se transmettent allègrement. On essaie également de faire entrer le plus de lumière solaire possible à la maison ou au travail. Ensuite, penser à se laver correctement et souvent les mains évite leur prolifération. On pratique une activité physique régulière pour chasser les toxines, renforcer sa résistance à la fatigue et ses capacités cardiaques et respiratoires. Une trentaine de minutes de marche par jour suffirait à réduire de 40 % les risques d’infection respiratoire. Si l’on peut, on évite fatigue, stress et surmenage qui affaiblissent l’organisme. L’automne est une saison propice au repos et à l’introspection, ce n’est pas un hasard ! Enfin, même si cela peut paraître évident, il est nécessaire de le rappeler : on limite autant que possible ses contacts avec des personnes malades et contagieuses.
Se supplémenter
70 % des cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin, elles permettent de limiter la prolifération des microbes dangereux. Il est donc essentiel de le chouchouter ! Pour renforcer sa muqueuse intestinale, l’idéal est de faire une cure de probiotiques. En fonction des besoins et des envies, on peut aussi se supplémenter en vitamines, minéraux et oligoéléments. Les vitamines intéressantes sont la vitamine A, que l’on trouve dans les fruits et légumes orange, et la E pour stimuler la prolifération des globules blancs et la production d’anticorps ; la vitamine C pour son rôle antioxydant ; la D pour les anti-corps et pour détruire les microbes. Le sélénium maintient quant à lui en alerte les globules blancs, le zinc protège les membranes cellulaires, le magnésium est recommandé en cas de stress ou de fatigue. Attention : il est primordial de respecter les doses indiquées. Et bien sûr, cela ne doit pas nous empêcher de soigner notre alimentation. En la diversifiant, d’une part, et en limitant l’apport en graisse, en alcool et en boissons sucrés.