Petits vaisseaux apparents, rougeurs plus ou moins diffuses, couperose : on dit de ces peaux qu’elles sont sensibles ou réactives. En cette saison, alternance chaud-froid oblige, les symptômes sont particulièrement visibles. Quelques pistes pour en venir à bout, avant qu’ils ne s’installent durablement.
Kezako ?
Flush, érythrose, couperose, rosacée : s’ils peuvent prendre différentes formes, tous ces troubles sont le signe d’une fragilisation des vaisseaux de la peau du visage, d’une trop forte réactivité. Ces rougeurs peuvent êtres passagères et ponctuelles - c’est le cas des flushs -, ou devenir permanentes, on les appelle alors couperose ou rosacée. Une fois installées, il est difficile de s’en débarrasser. Le mieux est donc de prévenir.
Principalement sujettes aux rougeurs : les peaux claires et fines. Le froid, le soleil, les variations de température peuvent être à l’origine de leur apparition. L’alcool, le tabac, les mets épicés, s’ils n’en sont pas la cause, ont tendance à accélérer la dilatation des vaisseaux. Interviennent également des facteurs psychologiques et émotionnels, mais aussi l’âge, tout simplement. A partir de 25 ans, le vieillissement cutanée s'accélère. Mais l’âge de prédilection se situe vers 50 ans.
Comment les prévenir ?
A défaut de pouvoir arrêter le temps, on évite autant que possible ces facteurs aggravants et le stress, dont le rôle est non négligeable dans l’oxydation de la peau. La peau sujette aux rougeurs étant particulièrement sensible, on en prend soin avec une extrême douceur. On se nettoie le visage avec des produits non parfumés et formulés pour peaux sensibles, comme un lait ou un gel sans rinçage pour éviter le contact avec l’eau. On privilégie une crème de jour avec une protection UV dès que l’on s’expose, et hydratante plutôt que grasse et nourrissante qui aura tendance à asphyxier la peau. Exit les gommages abrasifs ! On opte pour une version douce et on n’en abuse pas.
Les soins quotidiens
On ne guérit pas définitivement de la rosacée. En revanche, certains traitements permettent d’espacer les poussées et d'atténuer les symptômes. Il s’agit de crèmes, de sérums, d’émulsions, de gels hydratants et protecteurs, non occlusifs, destinés aux peaux sensibles. En général, ils allient actifs anti-inflammatoires et apaisants qui atténuent les rougeurs (camomille, calendula, bisabolol, allantoïne, Vitamine CG, eaux thermales). Idéalement ils ont des propriétés vasculoprotectrices et souvent, ils contiennent des pigments verts qui neutralisent et camouflent la rougeur.
En dernier ressort
Quoi qu’il en soit, il convient de consulter un dermatologue qui saura diagnostiquer le type de rougeur et prescrire au besoin un traitement plus approprié, comme des antibiotiques locaux (sous forme de crèmes ou d’émulsions) ou oraux, voire, recommander électrocoagulation ou laser vasculaire, en cas de rougeurs persistantes.
Côté make up
Il existe du maquillage spécialement conçu pour estomper les rougeurs. Localement, un stick ou un pinceau correcteur vert servira de base avant l’application du fond de teint. Ensuite, il convient d’opter pour une couvrance légère pour ne pas étouffer la peau. Les BB ou CC creams sont alors recommandées. Certaines ne se limitent pas à la fonction correctrice et traitent également les problèmes de rougeurs.
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