Le moment est venu d’acheter son ou ses produits solaires. Réutiliser celle de l’été dernier, quel indice de protection choisir, bio ou non ? Nos conseils pour vous aider dans votre choix.
Réutiliser sa crème de l’an dernier : bonne ou mauvaise idée ?
La tentation est grande de fouiller dans ses placards à la recherche du flacon de l’an passé. Erreur ! Les produits solaires sont des produits sensibles que l’on met à rude épreuve. Entre la chaleur ambiante, celle, directe, du soleil reflété sur le flacon, les poussières et autres grains de sable : la crème solaire est directement affectée par tous ces facteurs extérieurs et perd de sa qualité. D’autre part, en se référant au pictogramme sur le flacon (un pot ouvert avec un chiffre équivalant à la durée d’utilisation une fois le pot ouvert, en mois), on se rend compte qu’une crème ouverte a généralement une durée de vie de 6 mois à un an. A plus forte raison pour un solaire composé de filtres particulièrement instables et donc facilement endommageables. Méfiance notamment si du liquide sort du flacon à l’ouverture, si la crème est granuleuse, a changé de couleur ou d’odeur et bien sûr si, à l’application, votre peau réagit de façon inhabituelle. Notre conseil : privilégier les contenants plus petits qui se termineront à la fin de la saison et finir tranquillement son flacon pendant l’été indien en guise de crème de jour.
UVA ou UVB, quésako ?
Aujourd’hui, les packagings affichent quasi invariablement la double protection UVA et UVB. Pourquoi est-ce important ? Parce que ce sont deux types de rayonnements solaires, certes ultraviolets, mais aux effets différents. Les UVB pénètrent moins profondément la peau et ont tendance à la brûler, provoquant ainsi les fameux coups de soleil et, à plus long terme, les cancers de la peau. Les UVA, quant à eux, pénètrent plus profondément et sont à l’origine du vieillissement cutané, et donc de l’apparition des rides, des taches brunes, mais aussi de lésions aux yeux. Ils jouent également un rôle dans l’apparition de certains cancers cutanés. En toute logique, ce sont les personnes produisant le moins de mélanine qui en souffrent le plus, autrement dit les personnes aux peaux, yeux et cheveux clairs. Celles-ci s’orienteront de préférence vers les crèmes solaires aux protections maximales et mentionnant les deux types de rayons.
Quel indice de protection pour ma peau ?
L’indice de protection d’une crème solaire, ou SPF, permet de savoir si un produit est adapté à votre carnation. Il existe plusieurs types de peau, aussi appelés phototypes, numérotés de 0 à 6, des peaux les plus claires et sensibles, aux peaux les plus foncées. Plus une peau est claire, plus elle risque de souffrir des rayons solaires et plus elle nécessite de précautions. Parmi celles-ci, éviter de s’exposer aux heures les plus chaudes, porter des vêtements couvrants, un chapeau et rester à l’ombre le plus possible. Mais aussi, utiliser une protection solaire efficace et au SPF élevé. Celui-ci détermine l’efficacité de la protection solaire. Ainsi, un SPF 50 permettra de s’exposer 50 fois plus longtemps que sans protection avant que la peau ne rougisse. Attention : les personnes aux peaux foncées à noires sont également sensibles aux coups de soleil et au vieillissement cutané. Leur peau est plus résistante mais nécessite néanmoins une protection adaptée.
Solaires bio, pour et contre
Pourquoi ne pas s’orienter vers un solaire bio ? A la différence des crèmes solaires traditionnelles aux filtres solaires chimiques parfois controversés, les crèmes solaires bio doivent leur efficacité à des filtres solaires physiques ou minéraux. En effet, la crème forme littéralement une couche protectrice à la surface de la peau. Les micro-pigments qui la composent réfléchissent les rayons solaires et les dispersent. Ils sont composés d’oxyde de titane ou de zinc lui donnant cette couleur blanche et cette texture épaisse qui parfois rebute. Heureusement, d’importants progrès ont été faits ces dernières années et le toucher des solaires bio est désormais quasi équivalent à leurs homologues chimiques. Même le prix, autrefois dissuasif, est désormais tout à fait abordable. Plus aucune raison de s’en priver !